Fermé Lundi et Mardi,
Mercredi et Vendredi de 12h00 à 18h00,
Jeudi de 12h00 à 20h00 (Accès gratuit dès 18h00),
Samedi et Dimanche de 11h00 à 18h00
Bac — Bâtiment d’art contemporain 28, rue des Bains – 1205 Genève
T: +41 22 329 28 35

Fondé en 1984, le Centre de la photographie Genève est depuis 2001 un laboratoire de recherche avec chaque année 4 à 6 expositions et 2 à 3 livres édités. Il élabore de nouvelles formes pour présenter et penser la photographie en lien avec les autres arts et l’ensemble de la société contemporaine.

EXPOSITION EN COURS​ :
Aleix Plademunt
Matter

14.06 – 27.08.2023

Vernissage le mardi 13 juin de 18h à 21h.

Développé sur près d’une décennie, Matter [Matière] est le travail le plus ambitieux à ce jour de l’artiste catalan Aleix Plademunt. Il prend pour point de départ le mot «matière», dérivé de mater, soit « mère » en latin, qui désigne la substance dont est faite toute chose. Avec le projet Matter, l’artiste investigue la question de l’existence et se lance à la poursuite de nos origines. Il a collaboré avec les équipes scientifiques de plus de 15 pays à travers le monde, dont la Suisse. À partir de ces rencontres, il a produit un corpus de plus de 600 photographies. Chaque image est un indice sur le paradoxe de la matière: elle est constante et inerte, mais rend la vie et ses perpétuels changements possibles. Matter rend compte des manières dont la matière est traversée par l’histoire et la politique, mais aussi la géologie, la biologie, le climat et leurs lentes ou brutales évolutions. Les images forment un ensemble hétéroclite et pourtant précis et cohérent, d’une beauté aiguë.

EXPOSITION À​ VENIR :
Hannah Darabi

13.09 – 19.11.2023

Vernissage le mardi 12 septembre de 18h à 21h.

L’exposition d’Hannah Darabi regroupe deux projets de l’artiste sur la culture visuelle liée à l’Iran. Soleil of Persian Square est une recherche sur l’identité visuelle du style de vie de la diaspora iranienne à Los Angeles. Elle tente de donner un visage à cette ville fictionnelle qui a pour nom «Tehrangeles», que l’artiste a découverte à travers des images associées à la musique populaire dans ses années d’adolescence. Le projet tisse des liens entre des paysages ordinaires de Los Angeles et d’Orange County, des portraits de ses habitants, et des objets issus de la culture populaire, tels que des pochettes de cassettes, des paroles de chansons, des clips musicaux des années 1980 et 1990, ou encore des pages d’annuaires consacrés aux activités de cette diaspora. Soleil of Persian Square ne désigne pas seulement un voyage de l’espace réel à celui de l’imaginaire, mais aussi un mode de vie et une façon de penser incarnés dans la culture populaire, qui se positionne aujourd’hui contre les valeurs morales du régime iranien actuel. Haut Bas Fragile investigue la possibilité de représenter la ville de Téhéran, laquelle a longtemps résisté à l’image photographique. Ces images ne constituent pas des documents susceptibles d’illustrer l’échec d’une modernité urbanistique ni des conventions visuelles en vue d’une imagerie pittoresque ou exotique, mais renvoient à une esthétique de l’ordinaire et du commun. Composé de multiples couches, ce projet entend proposer une image alternative de Téhéran, sa face la plus visible, et pour cela même ignorée, en fabriquant des microhistoires de la ville ordinaire.