Mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 18h30, le samedi de 11h à 17h30
2, Rue des Vieux-Grenadiers – 1205 Genève, Suisse
T: +41 22 320 10 85

Fabienne Levy ouvre une deuxième galerie à Genève. La mission de cet espace sera d’agir comme une extension de la galerie principale présentant simultanément le même artiste. C’est d’une part, donner une plus grande visibilité au travail de mes artistes, et d’autre part tenter de rapprocher le monde culturel des deux villes.

FABIENNE LEVY est heureuse de présenter, pour l’ouverture de ce second lieu, une nouvelle exposition de Vanessa Safavi. L’artiste travaille avec une variété de matériaux avec une prédominance pour tous les types de caoutchouc, revenant souvent à des pratiques post-minimalistes. Elle invite des matières inattendues comme le silicone, faisant appel à l’héritage de la « sculpture molle » ou au mouvement “Antiform », qui utilise les matériaux industriels de manière plus sensible. Safavi affiche également un respect pour les références culturelles remontant à l’Antiquité. En traduisant des techniques et des symboles anciens, l’artiste les associe à ses propres récits personnels. Elle explore et interroge l’identité contemporaine du corps et ses impacts sur nos sociétés hyper-organisées, ce qui l’a définitivement conduite à une fragilité complexe et vulnérable. Son nouveau travail en bronze et en verre souligne, avec humour et gravité, l’importance souvent banalisée des parties intimes du corps.

Célia NOVERRAZ
Le rose ne sauve personne

19.11 – 13.12.25

 

Pour le Prix HEAD Gallery, Fabienne Levy invite Célia Noverraz, diplômée de la HEAD (Haute école d’art et de design, Genève), à investir la galerie genevoise. Entre rêve et réalité altérée, Le rose ne sauve personne est une plongée dans un univers fragmenté, à la fois intime, étrange et absurde, où tout commence par un rêve. Après une nuit bien arrosée, un groupe d’amis dérive dans un monde étrange, presque irréel. Attirés par un immense conteneur rose, ils y pénètrent et s’aventurent de plus en plus profondément dans des lieux aux caractéristiques irrationnelles.

L’exposition se déroule en trois chapitres, comme une immersion progressive dans un récit poétique et introspectif. Le texte, la peinture et la sculpture en céramique se répondent dans un
dialogue constant entre l’écriture et la création visuelle. Chaque pièce devient un fragment de scène, un espace narratif où les œuvres incarnent des souvenirs, des personnages et des lieux mentaux.
En parcourant l’exposition, les visiteurs explorent un livre.