Tuesday to Friday from 2 p.m. to 6 p.m. and Saturday from 11 a.m. to 5 p.m.
24, rue du Vieux-Billard – 1205 Geneva
T: +41 22 310 00 13

Propelled by a conviction that art can inspire change, the gallery is dedicated to artistic practices with conceptional and intellectual rigor, which challenge our perception of the world. Over 30 years in the business, Wilde continues to support the evolving practices of established and emerging artists. Wilde paradoxically is a young gallery that has a long history. Founded in Geneva in 1990, Galerie Guy Bärtschi was renamed for the first time in 2014, following the departure of its founder, and again in 2019, for the name Wilde. In 2019, Wilde inaugurated a second gallery space in the center of Basel, with a unique interior, remodeled by French architect Andrée Putman. In 2020, Wilde completed its setup by opening a private showroom in Zurich, dedicated to the display of secondary market works.

KHALED JARRAR
ALL THE WOUNDS TO CLOSE
14.09.23 — 02.11.23
Vernissage le 14.09.23 à 18h dans le cadre de la Nuit des Bains

14.09.23, 11h et 15h
Visites guidées faites par l’artisteKhaled Jarrar est né en 1976 à Jénine, en Palestine. Il a étudié le Design d’Intérieur à l’Université Polytechnique de Palestine en 1996 et a obtenu une licence en Arts Visuels à l’Académie Internationale d’Art de Palestine en 2011. L’artiste vit et travaille à Ramallah, en Palestine.

Le travail de Jarrar explore les luttes de pouvoir modernes et leur impact socioculturel sur les citoyens ordinaires. À l’aide de photographies, de vidéos, d’installations, de films et de performances, Jarrar repousse les limites de l’impact social qu’il peut obtenir par des interventions artistiques. Au cours de la dernière décennie, Jarrar a utilisé le sujet de l’occupation Israélienne de la Cisjordanie comme point de départ pour des enquêtes plus approfondies sur les sociétés militarisées, y compris les espaces de violence sexospécifiques et les liens entre les pouvoirs économiques et étatiques qui alimentent et profitent de la guerre ou des conflits politiques.

En 2014, Checkpoint Helsinki a chargé Jarrar de créer le Mur de la faim, une barrière composée de pains qui symbolise la fine limite entre la prospérité et la pauvreté, en particulier sous l’occupation militaire. Le projet Dis-/Obey comprenait des dizaines de volontaires qui ont participé à une marche militaire simulée et à l’installation d’uniformes de camouflage. Live and Work in Palestine a consisté à créer le premier timbre palestinien non officiel qu’il a utilisé pour tamponner les passeports officiels des personnes de nationalités différentes dans le monde entier. Ces travaux et interventions multidisciplinaires portent sur le pouvoir militaire, la désobéissance et la responsabilité individuelle dans les zones de conflit.

Parmi les expositions individuelles sélectionnées, on peut citer celles du MOCA (Tucson, États-Unis), de la Ayyam Gallery Al Quoz (Dubaï, Émirats arabes unis), d’Art Bärtschi & Cie, aujourd’hui Wilde (Genève, Suisse) et de la Galerie Polaris (Paris, France). Parmi les expositions collectives récentes, citons celles de la Qattan Foundation (Ramallah, Palestine), de la Whitechapel Gallery (Londres, Royaume-Uni), du MuCEM – Musée des civilisations européennes et méditerranéennes (Marseille, France), Center for Curatorial Studies au Bard College (New York, États-Unis), 57e Biennale de Venise (France), La Triennale de Milan (Italie), New Museum (New York City, États-Unis), 15e Biennale de Jakarta (Inde), 7e Biennale de Berlin (Allemagne) et Festival du film de Londres (Royaume-Uni).

Khaled Jarrar, Stile From A Film, 2023. Photo: Sari Tarazi. © Khaled Jarrar et Wilde