
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 18h30, le samedi de 11h à 17h30
2, Rue des Vieux-Grenadiers – 1205 Genève, Suisse
T: +41 22 320 10 85
Fabienne Levy ouvre une deuxième galerie à Genève. La mission de cet espace sera d’agir comme une extension de la galerie principale présentant simultanément le même artiste. C’est d’une part, donner une plus grande visibilité au travail de mes artistes, et d’autre part tenter de rapprocher le monde culturel des deux villes.
FABIENNE LEVY est heureuse de présenter, pour l’ouverture de ce second lieu, une nouvelle exposition de Vanessa Safavi. L’artiste travaille avec une variété de matériaux avec une prédominance pour tous les types de caoutchouc, revenant souvent à des pratiques post-minimalistes. Elle invite des matières inattendues comme le silicone, faisant appel à l’héritage de la « sculpture molle » ou au mouvement “Antiform », qui utilise les matériaux industriels de manière plus sensible. Safavi affiche également un respect pour les références culturelles remontant à l’Antiquité. En traduisant des techniques et des symboles anciens, l’artiste les associe à ses propres récits personnels. Elle explore et interroge l’identité contemporaine du corps et ses impacts sur nos sociétés hyper-organisées, ce qui l’a définitivement conduite à une fragilité complexe et vulnérable. Son nouveau travail en bronze et en verre souligne, avec humour et gravité, l’importance souvent banalisée des parties intimes du corps.
27.03 — 07.06.25
Vernissage le 27.03.25 à 18h30
📷 Partners, 2025 Oil on canvas, 25 x 20 cm
Adriel Visoto (né en 1987 au Brésil) explore la persistance des images et des souvenirs dans « Dancing with Ghosts », sa première exposition en Suisse à la Galerie Fabienne Levy.
Il y explore la persistance des images et des souvenirs. Une présence diffuse habite ses peintures : elles ne figent pas un moment dans le temps, mais l’accompagnent, le transforment, le portent en avant.
Par une sorte de réalisme alchimique, l’herbe sort de terre dans ses toiles avant d’être ensevelie sous la neige ; les montagnes du lac Léman n’apparaissent que pour s’évanouir dans la brume. Sa peinture semble suivre le rythme des saisons, inscrivant chaque image dans une cartographie mouvante de la mémoire. L’herbe pousse, couche par couche, jusqu’à ce qu’elle se dissolve sous un voile blanc – la peinture devient ici un acte d’accompagnement plutôt que de fixation. Chaque image se construit patiemment, par des superpositions qui voilent sans jamais s’effacer. Ce qui disparaît laisse une empreinte, ce qui émerge porte encore la trace de ce qui a précédé.